Qu’il s’agisse de ponts-levis, de ponts à double travée ou de ponts comme celui de la Corne d’Or, Armedieval excelle dans ces reconstructions délicates. En effet, ces structures sont le plus souvent destinées à laisser passer de lourdes charges et la solidité des ouvrage sera primordiale.
Aussi beaux que différents, deux ponts reconstitués par Armedieval et CCB, représentés par Renaud beffeyte et Alain Manimont.
Suite aux ravages de la peste en Italie, Léonard a l’intuition qu’une meilleure circulation des hommes, animaux et marchandises peut améliorer l’état sanitaire en ville. Il imagine par exemple ce pont à deux étages, proposant deux voies de circulation parfaitement distinctes.
Sa structure en « triangulation » est très innovante : chaque pilier en diagonale soutient le suivant. C’est une technique largement répandue aujourd’hui.
Le pont qui se trouve devant vous, interprété par des Compagnons à partir du dessin de Léonard, n’utilise pas le nombre d’or mais une proportion qu’affectionnait Léonard : le rapport du côté et de la diagonale d’un carré. On retrouve cette proportion dans le format de papier 21×29,7.
Vous pouvez imaginer, par le second étage, un accès au chemin «haut» de ce Jardin. Cet accès n’est pas matérialisé pour des raisons de sécurité.
« On ne fait et ne fera pas mieux », Renaud Beffeyte, Armedieval CCB.
L’idée de Léonard de Vinci, très novatrice pour l’époque, apporte la solution technique la plus pure face à la problématique de résistance au vent pour ce type de structure.
Cinq siècles plus tard, ils l’ont fait !
3500 heures de travail, 10 tonnes de matériaux, 30 professionnels, 10 entreprises
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