UN TRÉBUCHET SUR LE LOCH NESS

FABULEUSE EXPÉRIENCE !

Un compas, une équerre, un fil à plomb et une bonne dose de savoir faire… Les atouts du petit Frenchy (Renaud Beffeyte) séduisent le réalisateur Mickael Barnes.

Mickael Barnes invite le petit Frenchy à venir se mesurer à la puissance informatique des militaires américains. la passe d’arme aura lieu sur les rives du Loch Ness

Une reconstitution unique au monde, où équipes françaises et américaines s’affronteront pour construire l’arme la plus performante possible dans ce lieu emprunt d’histoire

SUR LES RIVES DU LOCH NESS

Le choix du site n’est pas anodin. Les écrits médiévaux y relatent les exploits du War Wolf (Loup de guerre), un trébuchet de plus de 18 m de haut construit à la demande d’Édouard Ier d’Angleterre pour assiéger le château de Sterling tout proche.

Si le rôle déterminant des trébuchets n’est plus à prouver, les débats entre archéologues et historiens tournent depuis des décennies autour de plusieurs questions au sujet de leurs performances et des techniques utilisées pour leur fonctionnement.

Autant de questions qui n’auraient pu être résolues sans le tournage du film « Secret of lost empire – Medieval siege » de Mickael Barnes. En fixant pour objectif la construction in situ des deux trébuchets, les réalisateurs ont posé les bases d’une méthode de recherche appelée « archéologie expérimentale ».

Dès la conception, français et américains ont pris des options différentes tout en conservant le même principe de base. Les américains optent pour un contrepoids fixe et coulent, non sans mal, 6 t de plomb sur place. Renaud Beffeyte, fort de son expérience, choisit le contrepoids mobile, une sorte de caisson en bois qu’il charge de 6 t de terre. Le chantier requiert une cinquantaine de personnes à plein temps. L’utilisation de l’électricité est interdite : sacré challenge !

Dès les premiers essais, la technique choisie par les américains montre vite ses limites : imprécision flagrante, la cible ne sera atteinte qu’à la cinquième reprise. de plus, à chaque tir, la machine s’ébranle au point de menacer de rompre.

C’est au tour de Renaud Beffeyte, le petit « frenchy« , qui démontre, dès le deuxième tir, lorsque le boulet tombe au pied de la muraille, et au 4ème tir quand le projectile atteint son but, la grande puissance de sa machine et sa supériorité technique.

UN EXTRAIT POUR LE PLAISIR DE TOUS

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