À ANDILLY

DERNIÈREMENT

UN GRAND ARTISTE ARCHITECTE !

Villard de Honnecourt

Villard de Honnecourt, d’origine Picarde, est l’un des plus grands artistes, ingénieurs et architectes du début XIII° siècle en Europe et pourtant l’un des moins connu du public.

Les Médiévistes du monde entier le considèrent comme un de leur Maitre. En Allemagne, en Angleterre des cycles lui sont régulièrement consacrés et aux USA, une société « AVISTA » très active, lui est consacrée.

Son œuvre unique – du moins ce qui en est parvenu jusqu’à nous – consiste en un carnet de soixante dix planches de dessins, dont le manuscrit est conservé à la Bibliothèque Nationale.

Mémento d’un Architecte itinérant, recueil de croquis d’un dessinateur hors pair, plans de cathédrales, de ponts, ou de machines comme la fameuse scie à grume hydraulique, Villard a beaucoup inspiré d’autres génies dont Léonard de Vinci.

La passerelle proposée s’inspire d’un de ses croquis. Sa conception est remarquablement adaptée aux conditions de son époque car comme le précise son commentaire, cet ouvrage est conçu avec des pièces de bois ne dépassant pas vingt pieds (6 m). Il est donc manu portable et peut être  réalisable quel que soit le terrain et son accessibilité.

Villard de Honnecourt - Autoportrait

LA PASSERELLE D'ANDILLY

ANDILLY ET SA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES S'ALLIENT

Après une longue réflexion, la communauté de communes (ou la mairie d’Andilly ?) a décidé la construction par dessus le Néant Trouble d’une passerelle de conception médiévale d’après un croquis d’un Ingénieur/Architecte du début XIII° siècle.

Ce choix a été dicté entre autre par la proximité du Petit Pays et de son inspiration moyenâgeuse ainsi que sa renommée grandissante.

Mais le but premier de cette passerelle est de raccourcir et de sécuriser le trajet des écoliers entre Charly et Andilly ainsi que les échanges entre les habitants de ces communes.

Pour cette ouvrage de 32 m de long, qui s’élève à huit mètres au dessus du niveau du ruisseau, souvent torrent l’hiver, il est mis en œuvre 40 tonnes d’un bois de région, du Mélèze d’altitude, c’est-à-dire prélevé au dessus de 1200 m.

Le choix d’Armedieval/CCB, après appel d’offre , s’est basé sur l’ancienneté de cette entreprise spécialisée dans le génie militaire et civil depuis plus de trente ans et de ses nombreuses références dont deux ponts d’envergure similaire inspirés de croquis de Léonard de Vinci et réalisés au Clos Lucé, à Amboise.

Cette passerelle, selon la tradition compagnonnique a été montée à blanc dans les ateliers d’Armedieval/CCB, puis démontée, chaque pièce étant numérotée pour faciliter le remontage sur site.

La mise en place de l’ouvrage débutera le 03 septembre 2018 pour une durée approximative d’un mois.

L’ensemble sera levé sans moyens modernes mais avec poulies, moufles, cordages et moyens humain.

ARMEDIEVAL SE LANCE DANS L'AVENTURE

Villard dessine ce qui sort de terre, sur les différents chantiers où il est appelé à titre de consultant, en raison de ses exceptionnelles connaissances techniques. Son carnet de croquis est conçu comme un manuel d’enseignement, il y indique les procédés techniques utilisés,  comme celui qui permet de vérifier, par des visées au sol, l’aplomb d’une clef de voûte de quarante mètres de hauteur.

Alain MANIMONT, Arnaud RICHARD et l’équipe de CCB appliquent ces procédés dans la reconstitution de cette passerelle étudiée et rêvée depuis plus de vingt ans par Roland BECHMANN et Renaud BEFFEYTE.

APRÈS LA MAQUETTE, LE PONT SUR SITE

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